Champigny-la-Terreur

Publié le par Vincent Sévigné

Ce qui s’est passé à Champigny, et que nul n’ignore, est évidemment scandaleux et intolérable ; la réaction de monsieur Darmanin est nécessaire mais tout à fait insuffisante ; certes, il faut interdire la vente des « mortiers pour feux d’artifice » ; d’ailleurs, cela aurait dû être fait depuis longtemps.

 

Les dealers et leurs complices ont déclaré la guerre à l’état de droit ; il faut en prendre acte et réagir en conséquence ; les possibilités sont nombreuses ; le seul problème est l’adhésion de le la majorité de la population ; selon moi, les dealers ont été suffisamment loin pour qu’une réaction vigoureuse soit acceptée, sauf par les bobos de gauche.

 

Une première nécessité impérative est d’armer tous les policiers ; une deuxième est d’étendre considérablement l’autorisation de port d’arme et le champ d’utilisation d’une telle arme.

 

Il faut d’une part des professionnels, triés sur le volet, bien formés, sur le plan technique et sur le plan de leurs droits et devoirs ; ces professionnels, tireurs d’élite, seraient autorisé à tirer à balles réelles sur tout individu commettant un acte grave ; il faudrait préciser quels actes sont considérés comme suffisamment graves pour justifier un tel traitement ; selon moi, dégrader lourdement des bâtiments publics, lancer des pierres, ou pire, contre des policiers ou des commissariats devraient être considérés comme des actes graves ; les professionnels précités auraient comme mission de tirer dans les jambes des contrevenants, avec le risque de blesser plus lourdement ; une telle action devrait être systématiquement filmée, soit par le tireur, soit par un accompagnateur.

 

D’autre part, il faut créer une autorisation d’utiliser une arme pour défendre ses biens, en non pas seulement sa personne ; les détenteurs d’une telle autorisation seraient des volontaires astreints à une formation adaptée, là aussi sur le plan technique et juridique, et à un recyclage annuel ; ces volontaires seraient habilités à tirer dans les jambes d’un malfaiteur qui les a braqués, même quand il s’enfuit et qu’il ne présente plus un danger sur la personne. Là aussi, tirer dans les jambes induit un risque de blesser gravement, voire plus ; il appartiendra à la justice de décider si ce « dérapage » est volontaire ou non, avec, comme il se doit, la présomption d’innocence.

 

Enfin, toute apologie d’un individu étant décédé accidentellement parce qu’il était poursuivi par la police doit être considérée comme une faute grave ; tout responsable politique cautionnant une telle apologie doit être lourdement sanctionné ; par exemple, donner le nom d’une rue ou d’une allée à un accidenté comme évoqué ci-dessus est scandaleux.

 

Selon moi, monsieur Darmanin n’est pas à la hauteur de la situation ; je peux, et donc j’espère, me tromper ; quoi qu’il en soit, c’est au chef de l’État de mettre cette reprise en mains dans ses priorités ; il a un an et demi pour ce faire ; sinon, en 2022, il faudra voter pour Marine Le Pen ; elle ne sera pas élue mais un score supérieur à 35 % serait un signal fort pour le gouvernement suivant.

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