L’ignominie absolue

Publié le par Vincent Sévigné

Un ado, 15 ans, prend rendez-vous à l’aide d’un site « spécialisé » ; est-ce un habitué ? Ou bien, n’est-ce qu’une première tentative pour en savoir plus sur les charmes de l’homosexualité ? Son partenaire vient à Paris pour assouvir sa passion : je l’appellerai Tartuffe par respect pour ceux qui portent le même prénom et/ou le même nom que lui.

L’ado, un peu naïf, se laisse baratiner, puis droguer ; Tartuffe tient sa proie ; il l’emmène dans une chambre ; il la viole, brutalement et, surtout, sans préservatif alors qu’il est sous traitement pour séropositivité ; puis, repus, il abandonne sa victime ; celle-ci arrive à appeler au secours et sera localisée grâce à son portable.

Selon moi, je l’ai déjà dit, avoir des rapports sexuels sans préservatif alors que l’on sait que l’on a le sida est un crime abominable ; mais s’imposer par la ruse, puis la drogue, relève de l’ignominie absolue. Il me semble impensable qu’une telle descente aux enfers ne soit pas l’issue d’une perversité assumée depuis longtemps.

 

Intellectuel de haut niveau, respecté de tous, fils spirituel de feu le cardinal Lustigier (un ex-papabile), l’archevêque de Rennes, monseigneur d’Ornellas, est un poids lourd de l’église de France. Quel rapport ? Tartuffe est un prêtre de son diocèse !!! D’Ornellas se déclare à la disposition de la justice ; très bien, mais, selon moi, cela ne suffit pas ; il est « canoniquement » responsable de ce prêtre ; il me semble indispensable qu’il mette en place une commission adaptée au suivi de cette « affaire » gravissime ; une commission mandatée par le diocèse de Rennes, mais relativement indépendante et composée majoritairement de laïcs compétents (juristes, psychiatres, ...) ; une commission qui étudie soigneusement le passé de Tartuffe. Une commission qui mette en priorité l’écoute des victimes, si victimes il y a. Certains secrets d’alcôve se dévoileront plus facilement auprès de d’Ornellas que devant le Procureur de la République.

Tartuffe est serviable, disponible, attentif aux autres, voire chaleureux ; il s’exprime bien ; comment se fait-il que, à 51 ans, il soit relégué dans une petite paroisse de la Bretagne profonde ? À cause de sa maladie ?

Si mes informations sont exactes, Tartuffe a été aumônier à l’Arche ; chacun sait que les handicapés sont des proies, particulièrement vulnérables, pour les prédateurs sexuels.

 

Une dernière remarque : à Rennes, comme ailleurs, des conseillers qui préparent des couples « normaux » au mariage chrétien prônent le respect d’humanae vitae (sic).

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