Guerres et mentalités collectives

Publié le par Vincent Sévigné

Les guerres, toutes les guerres, sont les aboutissements d’évolutions malsaines dans les mentalités collectives. Poutine a pu envahir l’Ukraine parce qu’une partie du peuple russe s’est laissé endoctriner : l’OTAN menace la Russie et l’Ukraine est nazie. Insérer, au sein de la charte chinoise, le refus de l’indépendance de Taïwan prépare les esprits à une invasion aux conséquences terrifiantes et incalculables.

 

Et en France ? Selon moi, le consensus français, encore relativement sain, est battu en brèche par la gauche bobo ; si j’ai raison, ce travail de sape, dans la mesure où il est injuste, prépare la guerre civile de demain. Quel consensus ? Quelques exemples : dans l’alinéa précédent, ce sont la Russie et la Chine qui ont tort. L’armée française reste à sa place : elle respecte les décisions du gouvernement et la réglementation actuelle. Le droit à la grève est vital mais les excès de certains grévistes fragilisent ce même droit. La France ne peut pas prendre en charge toute la misère du monde : l’accueil des migrants a donc ses limites. L’égoïsme sans vergogne de certains grands patrons est révoltant. La protection des plus pauvres doit rester une priorité ; mais jusqu’où faut-il imposer à tous une austérité difficile à supporter ? Le terrorisme pur et dur doit être condamné sans exception ; même s’il fût pratiqué au nom de l’indépendance de l’Algérie ? Rien ne peut justifier la véritable torture. La France est un état de droit ; les zones de non-droit pénalisent d’abord les plus faibles.

 

Mais comment traiter cette dernière évidence ? Le calvaire de Lola interpelle la France ; certains intellectuels contestent « l’instrumentalisation » de ce fait de société ; selon moi, je l’ai souvent dit, on ne construit rien de bon sur le mensonge, si pieux fût-il, et même, sinon surtout, s’il n’est que par omission. C’est un droit, et donc un devoir, de savoir quelle est la part des crimes et délits perpétrés par les nouveaux arrivants, les individus en situation irrégulière, les enfants d’immigrés mal intégrés ; cette étude sociologique est indispensable pour prendre des mesures adaptées aux dérives actuelles. Il me semble que le petit peuple français est d’accord avec cette option.

 

L’enfer est-il pavé de bonnes intentions ? Pas exactement ; de manque de bon sens (pour être poli) ? Certainement.

 

Selon moi, l’orgueil des bobos de gauche est de même nature et aussi dangereux que l’orgueil papal, ce qui n’est pas peu dire.

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