Le scandale de Creil et le macronvirus

Publié le par Vincent Sévigné

Ce sont des militaires de la base de Creil qui ont été chargés de rapatrier les Français bloqués en Chine ; la région de Creil a été le premier secteur largement infecté par l’épidémie : le maire de Creil lui-même est contaminé ; tous les médias diffusent une foule d’informations sur le covid-19 ; et pourtant, très peu de médias s’interrogent sur une relation possible, voire probable, entre l’infection et le rapatriement précités : cela ne peut pas être par hasard ; les deux tiers des Français sont atteints par le macronvirus : ils n’ont pas confiance dans Emmanuel Macron et sont convaincus que les autorités leur mentent ; compte tenu de ce qui précède, il est bien difficile de ne pas penser comme eux.

 

Sur le plan de la communication, la spécialité de notre président, qu’est-ce qui est le plus dangereux ? Continuer à bâillonner les journalistes ? C’est une option intéressante à court terme mais pourra-t-elle tenir très longtemps ? Ne vaudrait-il pas mieux avouer qu’il y a eu un scandale à Creil ? Les Français rapatriés ont été soumis à un confinement stricte ; par contre, ceux qui ont été les chercher ont-ils fait l’objet d’un confinement analogue ? Ils pouvaient, paraît-il, déambuler dans Creil sans contraintes particulières.

 

Sur le plan de l’action, le plus important, l’amateurisme, pour ne pas dire l’incohérence, de notre président commence déjà à porter ses fruits ; les directives données aux enseignants, notamment dans les universités, sont contradictoires. Le musée du Louvre est resté fermé hier et aujourd'hui mais on ne sait pas encore ce qui va se passer ensuite ; plus généralement, jusqu’où va le « droit de retrait » de tous les salariés face au covid-19 ? C’est à l’État d’en décider et non à des règlements qui ne sont absolument pas prévus pour la situation exceptionnelle actuelle. Les mesures de « quarantaine » pour les Français revenant de l’étranger sont levées sauf exception mais la délimitation des « zones à risque » est de plus en plus folklorique ; selon moi, pour la France, ce sont l’Iran, l’Égypte et les pays voisins qui sont les plus dangereux ; bref, « y a-t-il un pilote dans l’avion ? »

 

Il est vrai que, à court terme, covid-19 limite les protestations et les manifestations contre un 49.3 dégainé un samedi soir ; mais, selon moi, le gouvernement aurait beaucoup mieux fait de surseoir, éventuellement en prétextant que le covid-19 nécessitait la totale disponibilité du gouvernement ; de plus, et surtout, l’avenir de notre président va se jouer sur la gestion de la pandémie ; je reconnais que cela ne va pas être simple et que cette gestion va poser au moins autant de problèmes que la réforme des retraites, ce qui n’est pas peu dire ; mais il y a une différence de taille ; la réforme des retraites peut attendre et pourra être remise en cause ; la pandémie, elle, n’attendra pas. Selon moi, si monsieur monsieur Macron était un dictateur éclairé, pour lutter contre le covid-19 le recours à l’article 16 ne me semblerait pas scandaleux ; mais, malheureusement, ... ; il n’a même pas gardé madame Buzyn auprès de lui !!!

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