Le zizi grivois

Publié le par Vincent Sévigné

Intrinsèquement, cette mésaventure de potache attardé et irresponsable ne mérite que quelques lignes dans un torchon de caniveau ; alors, pourquoi en parler ? Parce que les médias en ont fait leurs choux gras alors même que, par ailleurs, l’actualité est particulièrement fournie.

 

J’ai déjà dit que profiter de cet épanouissement pour durcir le canal internet serait une erreur ; d’une part, il suffit de permettre à la justice d’accéder à l’auteur d’une information interdite sans, pour autant, rendre internet transparent ; d’autre part, il faut que la justice puisse condamner tous ceux qui donnent de la publicité à de telles informations ; sur ce point précis, l’indulgence coupable vis-à-vis de Joachim Son-Forget me surprend : c’est tout de même lui qui est le premier responsable de la diffusion de la semence.

 

Je comprends que les lecteurs du Canard aient été « déchaînés » et je ne dédaigne pas l’humeur gauloise, bien au contraire ; par contre, les épanchements philosophiques, voire métaphysiques, suscités par cette vision me laissent pantois : pas moins de neuf pleines pages dans l’hebdomadaire Le Point, sans parler d’un manuel détaillé sur les « messageries discrètes » (sic) pour vit en mal d’exposition ; on n’est plus à l’heure du préservatif mais à l’ère des logiciels libres qui préservent l’intimité de vos sextapes ; toutefois, n’oubliez pas de faire « purger vos traces à chaque fermeture » (page 53).

 

Il est vrai qu’un sujet arrogant qui dévoile sa fragilité et son besoin d’attention, voire de tendresse, attire la sympathie : les hommes sont ainsi.

 

Enfin, sinon surtout, protégez vos enfants et vos ados fragiles de ce virus ravageur ; par contre, pour vous-même, après les ablutions et avant de vous endormir, n’oubliez pas de remercier la Nature, ou son Créateur, pour cette source jaillissante qui irradie notre vie intérieure.

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