Mélenchon, le fils spirituel de Thorez

Publié le par Vincent Sévigné

 

Le mardi 5 novembre, dans « Apocalypse : la guerre des mondes ... », France 2 nous a rappelé, peut-être pas par hasard, que, en 1950, Thorez était un admirateur inconditionnel de Staline. Certes, depuis cette inconscience, les crimes du régime stalinien ont été dénoncés et les communistes n’ont encore un peu de pouvoir que grâce à quelques élus locaux dévoués et efficaces sur le terrain ; toutefois, l’aveuglement sous-jacent reste une caractéristique de certains responsables politiques et de leurs électeurs ; en France, dans ce registre, c’est Jean-Luc Mélenchon qui a repris le flambeau avec le plus de conviction. Son soutien explicite et réitéré aux dictateurs « gauchistes » de l’Amérique latine, Fidel Castro, Hugo Chavez, Rafael Correa est bien de même nature que le soutien précité de Thorez à Staline. Si on ajoute à cela les réactions « éruptives » de monsieur Mélenchon, on peut s’interroger sur l’opportunité de lui confier le pouvoir.

 

Participer, de fait ou de cœur, à la « Marche contre l’islamophobie » relève de la même naïveté ; sur ce point, je suis en plein accord avec Marine Le Pen ; cette « Marche » ne peut qu’inciter les islamistes à accentuer leurs exigences de radicalité puisque l’on n’a pas le droit de les contester au nom d’une pseudo-liberté ; comme le notent de nombreux commentateurs, en 2018, il y a eu une centaine d’agressions contre les musulmans, plus de cinq cents contre les juifs et plus de mille contre les chrétiens. De plus, les attentats terroristes revendiqués par les « fous de Dieu » ne peuvent que susciter une méfiance légitime envers toute personne qui affiche ostensiblement son appartenance à la communauté musulmane.

 

Cette naïveté coupable se retrouve plus ou moins dans toute la gauche bobo. Dans le journal La Croix du 9 novembre, page 9, Frédéric Boyer écrit : « une maman voilée qui accompagne son enfant dans une sortie scolaire n’est pas un danger pour le République » ; je ne suis pas du tout d’accord avec cette analyse ; un Conseil Régional est un « temple » de la République ; y venir avec un foulard islamique, c’est comme comme aller dans une mosquée en mini-jupe et talons hauts ; les musulmans honnêtes, c’est-à-dire l’immense majorité d’entre eux, sont parfaitement capables de comprendre cela. Tolérer ce signe de pré-radicalisation dans une enceinte « sacrée », c’est abandonner les jeunes femmes qui voudraient rester libres, qui souhaiteraient n’être « ni putes, ni soumises ». C’est préparer ce qu’elles subissent ailleurs : violées, enchaînées, exploitées, « vendues », « brûlées vives ».

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