Les politiciens, maîtres des trous noirs

Publié le par Vincent Sévigné

 

Un petit préliminaire pseudo-scientifique. À partir d’hypothèses, un mathématicien établit des conclusions ; au contraire, le physicien met en évidence des lois ; les exercices proposés aux étudiants sont en conformité avec ces deux démarches ; la géométrie et la théorie des probabilités sont à la fois dans ces deux registres.

Quand la situation devient complexe, le physicien met en évidence un système d’équations auxquelles les divers paramètres doivent satisfaire ; par exemple, sous certaines conditions environnantes, les paramètres des fluides doivent satisfaire à des contraintes qui peuvent être résumées par les équations de Maxwell ; pour de telles équations, il y a toujours des cas limites : les effets de bord ou singularités ; parfois, ce sont ces singularités qui jouent un rôle crucial ; les tornades sont des singularités.

Dans la théorie de la relativité, le temps devient une variable comme les autres ; on parle d’espace-temps, mais ce n’est qu’une image ; les trous noirs sont des singularités de cet espace-temps ; ils auraient pu ne pas exister ; même si on était persuadé de leur réalité du fait de leurs implications indirectes, en avoir photographié un est à la fois une avancée scientifique fondamentale et un exploit technique hallucinant.

 

La caractéristique essentielle d’un trou noir est d’absorber toute l’énergie environnante sans rien rendre en échange. Dans la théorie de la démocratie, le Brexit est un trou noir ; il a été initialisé par un politicien apprenti sorcier ; les « équations démocratiques » ont, logiquement, donné le Brexit ; celui-ci prend l’énergie des députés britanniques, de la Commission européenne et, en partie, des chefs de gouvernement de l’Europe et il ne donne rien en échange ; « grâce » à leurs politiciens, les députés britanniques sont incapables de trouver une solution de sortie acceptable.

Le « grand débat » est un autre trou noir ; notre Président a été élu sur un programme précis et détaillé ; comme cela ne marche pas, en bon politicien, monsieur Macron a lancé le grand débat ; c’est évidemment une « singularité », c’est-à-dire une aberration ; le rôle d’un président est de prendre des décisions et non pas de prendre une énergie « dingue » pour tourner en rond ; comme pour le Brexit, c’est peut-être rentable électoralement mais ce n’est sûrement pas une bonne orientation pour le pays concerné ; certains espèrent que Jupiter dispose de la baguette magique qui permet de sortir du trou noir dans de bonnes conditions ; j’en doute.

Le FLN a, peu à peu, enfermé les Algériens dans un trou noir ; c’était peut-être un passage obligé de l’Histoire, comme les trous noirs célestes ; mais, maintenant, il faut en sortir ; bon courage au peuple algérien dont l’avenir est crucial pour l’équilibre du bassin méditerranéen !

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