Les jihadistes radicalisés sont des fous

Publié le par Vincent Sévigné

L’une des caractéristique essentielle d’Allah est d’être « Le Clément », « Le Très Miséricordieux » ; se faire exploser auprès d’innocents, enlever des jeunes filles pour les violer ou les vendre, détruire des mausolées anciens, racketter de pauvres paysans, etc., est donc à l’opposé des souhaits d’Allah ; ceux qui commettent ces crimes au nom d’Allah sont des hommes et des femmes dont le cerveau a disjoncté ; c’est ce qu’on appelle des fous. Face à l’explosion de ce fléau, la priorité est de lui donner un nom ; je pense donc qu’il faut qu’il y ait une loi, analogue à une loi d’orientation, qui affirme, en langage simple, que les jihadistes radicalisés (JR) sont des fous, mais des fous d’un type particulier, et doivent être traités comme tels ; les procédures adaptées aux criminels « normaux » ne conviennent pas pour les JR.

 

Quand un schizophrène commet un crime, on ne juge pas la gravité du crime mais la gravité et la dangerosité de la maladie ; il faut donc faire de même avec les JR ; mettre un JR en prison et le libérer au bout de cinq ans (par exemple) comme s’il était guéri est absurde ; autrement dit, une fois que la loi précitée a été votée, il faut mettre en place un système juridique et un suivi analogues à ce qui est fait pour les malades mentaux ; si l’addiction du JR est lourde, il est tout à fait légitime de surveiller ce JR, voire de l’enfermer, pour le reste de la vie et aucun défenseur des droits de l’homme, si sourcilleux soit-il, ne peut trouver à y redire.

 

Ceci dit, la maladie des JR a des caractéristiques spécifiques, notamment elle peut être contagieuse ; de plus, son fonctionnement psychique n’est pas du tout le même que pour les autres maladies mentales usuelles ; il faut donc que les « JR-psychiatres » affectés au traitement et à la surveillance des JR reçoivent une formation adaptée à cette maladie encore mal connue.

 

Vous allez me dire que cela se fait déjà sur le terrain ; les « JR-psychiatres », avec ou sans formation, qui se dévouent avec efficacité et bon sens ont déjà commencé à comprendre comment procéder concrètement ; c’est vrai, mais le formaliser explicitement et donner aux « JR-psychiatres » un cadre légal et juridique peut considérablement faciliter leur travail ; le susdit cadre devrait évidemment s’appuyer sur les expériences en cours.

 

Enfin, depuis Hippocrate, sinon avant, on sait que nommer une maladie c’est déjà commencer à la soigner ; enseigner à tous que le jihadisme radicalisé est une variante de la folie, et doit être traité comme telle, peut faire avancer la conscience individuelle et collective ; de plus, comme devant n’importe quelle épidémie, il est légitime d’interdire des comportements qui peuvent faciliter la diffusion de cette épidémie ; bref, ce que je propose est un autre regard sur les JR qui ne doivent, en aucun cas, être traités comme des « combattants ».

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