Altruisme et migrants

Publié le par Vincent Sévigné

L'altruisme, individuel et collectif, est une nécessité vitale. Il est au cœur de toutes les grandes religions. La pratique du bouddhisme en révèle les bienfaits thérapeutiques. En cette période de Noël et de souhaits en tous genres, il est, plus que jamais, d'actualité.

 

Or, selon Luc, l'enfant Jésus, fondateur des religions chrétiennes, aurait eu une mangeoire comme berceau ; en effet, ses parents, migrants par contrainte, n'avaient pas trouvé de place dans la salle commune (réservée aux « gens du voyage »). Alors, pour être heureux, faut-il, comme le « Poverello », François d'Assise, accueillir toute la misère de la terre ?

 

Rappelons d'abord que le vrai pauvre est trop submergé par ses problèmes et par les séquelles de ses souffrances passées pour pouvoir évoluer sainement et rapidement ; c'est au « samaritain » compatissant de s'adapter ; ceux qui ont choisi d'offrir leur vie aux déshérités, telle Mère Teresa, le savent et le disent.

 

Il y a trois décennies, environ, le petit peuple de France pouvait croire que les immigrés africains allaient faire leur les valeurs de la France. Depuis, un revirement brutal s'est produit : une partie importante et influente des enfants issus de l'immigration impose à tous un communautarisme agressif, exigeant et envahissant. Je ne saurais pas expliquer les causes de cette « conversion » mais elle n'est pas contestable.

 

L'angélisme de madame Merkel a créé un appel d'air qui fait le bonheur des « passeurs d'espérance » et dont l'effet psychologique sur des Syriens mal informés n'est pas près de s'atténuer. Nombre d'organismes « altruistes » français attisent ce retour de flammes.

 

Grâce à la "pax romana", la Gaule a connu une ère de prospérité. L'effondrement de cet équilibre est-il dû au délitement des valeurs romaines ou à l'invasion des barbares, ou aux deux ? Ce qui est certain, c'est qu'il a fallu un millénaire pour dépasser l'obscurantisme moyenâgeux et accéder à la Renaissance.

 

Alors, faut-il laisser l'enfant Jésus dans sa mangeoire ou, au contraire, faut-il accepter d'abandonner l'héritage spirituel de la France au profit de la charia, au risque d'être, en même temps, les vassaux des multinationales ou de l'Empire du Milieu ?

 

Bonne année quand même !

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