Fin de vie

Publié le par Vincent Sévigné

Enfin une loi digne de la France. Préparée avec sérieux et compétence par un binôme UMPS. L'essentiel est acquis : la priorité donnée aux souhaits du patient est renforcée ; le rejet de l'acharnement thérapeutique est confirmé ; le recours à la sédation profonde ultime – en clair, le comas artificiel – est accordé si le patient ou son entourage le demande. Bref, le seul rempart valable contre l'abus du suicide assisté.

Cette loi est-elle idéale ? Est-ce qu'elle suffit dans tous les cas ? Non, dans ce domaine il n'est point de perfection. Par contre, c'est, à ce jour, ce que la représentation nationale pouvait proposer de mieux. Désormais, il faut laisser le temps, disons une décennie, aux personnes concernées pour affiner le bon usage de ce nouveau cadre législatif.

Il reste à espérer que la Cour européenne des droits de l'homme ne vienne pas, comme dans le cas de l'affaire Vincent Lambert, saper ce texte fondateur et équilibré.

L'auteur de ce commentaire profite de cette tribune « officielle » pour rappeler qu'il est violemment contre l'acharnement thérapeutique et que, en ce qui le concerne, il souhaite le recours au comas artificiel, en attendant mieux.

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