Migrants

Publié le par Vincent Sévigné

En 2013, j’ai suggéré, dans « un CAP pour la France », des propositions précises, réalistes et détaillées concernant, entre autres, le problème de l’immigration ; à ce jour, je n’ai vu aucune proposition analogue. Je continue de penser que, dans leur esprit, mes propositions sont les seules qui peuvent débloquer la situation sur le long terme ; évidemment, on peut en modifier et en affiner les modalités.

 

Voici un extrait du chapitre 15 de « un CAP pour la France » :

Il est institué un organisme d’accueil des étrangers visiteurs. Cet organisme dépend du ministère de l’intérieur. Cet organisme est habilité à préparer des partenariats avec des pays étrangers. Les ressortissants de ces pays peuvent venir en France en tant que visiteurs pour une durée à négocier. Le pays étranger concerné s’engage à reprendre le visiteur à la fin du contrat. Le visiteur garde sa nationalité d’origine et s’engage à ne pas demander la nationalité française. Tout visiteur doit s’assumer totalement sur le plan financier.

Un étranger qui ne veut pas, ou ne peut pas, adopter le statut de visiteur et qui souhaite rester en France doit se faire connaître dès son arrivée en France. Il lui est alors proposé un statut d’expatrié. La gestion des expatriés est confiée au ministère de l’intérieur. Le statut d’expatrié peut être refusé par ce ministère si la demande semble injustifiée ou dangereuse pour la France. Les modalités de ce statut seront précisées par des circulaires ou des décrets. L’idée directrice de ce statut est de donner dix ans de travail à la France en échange de l’accueil et d’une formation. Au bout de dix ans, l’expatrié devient un citoyen français. L’expatrié peut, à tout moment, renoncer à son statut et repartir dans le pays de son choix.

Chaque expatrié doit avoir un tuteur qui est responsable financièrement de toutes les ressources dudit expatrié. L’expatrié doit accepter les travaux qu’on lui propose ainsi que les contraintes de mobilité afférentes. Le tuteur gère le paiement de ces travaux et donne à l’expatrié le minimum nécessaire pour vivre décemment. Le surplus, s’il y en a, est versé dans une caisse commune à l’ensemble des expatriés. L’envoi d’une partie de ces ressources financières vers un autre pays est absolument interdit.

 

Tout étranger en situation irrégulière doit se voir proposer un statut de visiteur ou d’expatrié. Une fois son choix effectué, l’étranger doit impérativement satisfaire toutes les contraintes liées à son statut, notamment les contraintes financières.

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